Début de ce mois, l'agitation des premiers cerfs débute doucement cachés dans la végétation pour la grande majorité de ceux-ci, chaqu'un sur son secteur, mais après de longues minutes d'attente, l'apparition de quelques uns en lisière de leur parcelle est possible.
(à suivre).
Emergeant de la végétation, il apparait fière au port haut, inspectant si tout est sans danger pour continuer à progresser caché par les fougères.
Le retour du gagnage se fait tôt le matin, c'est un peu désorganisés que ces cerfs traversent le chemin forestier.
Mi avril, les nouvelles fougères n'ont pas encore envahi les parcelles, les cerfs de tous les âges traversent au soleil levant la pinède de retour du gagnage de nuit dans la plaine pour se réfugier dans les taillis.
Sur la culture, de tous les âges, ils apparurent les uns après les autres pour un défilé d'un concours.
Il apparait silencieusement sortant de la régénération et passe à côté de moi. Sur une photo de profil grossie deux fois, on voit que son œil est blessé, peut être par une pointe de branche. Est-ce qu'il voit de cet œil ? J'en doute car malgré la rotation de l'objectif pour le suivre, il n'a pas l'air d'avoir vu ma masse sombre au pied d'un arbre. Le velours de son sur-andouiller a aussi une teinte blanchâtre comme s'il n'était plus vascularisé, peut-être lui aussi touché par cet accident. Sinon son trophée est bien développé en ce début de mois d'avril.
Enfin un matin ensoleillé, mais qui regarde qui entre cette biche au loin, ce jeune cerf qui traverse le chemin et moi à l'affût.
Aux premières lueurs du matin qui réveillent la forêt, au loin un groupe de cerfs traversent naturellement la large allée pour aller remiser la journée dans une zone tranquille.
Ce cerf encore coiffé a Les surandouillers de massacre de ce cerf encore coiffé se réduisent à une simple esquisse. Cela peut être une absence tout au long de la vie du cerf, peut être une transmission héréditaire mais parfois d'une année à une autre les surandouillers réapparaissent sans que l'on sache pourquoi (nourriture, stress ....).
La vie des cerfs mâles est difficile dans nos forêt et notamment dans une forêt périurbaine entre la chasse, les infrastructures routières et les parcelles en régénération clôturés qui modifient leur parcours habituel.
Ces deux cerfs encore coiffés traversent en fin de matinée une chênaie - hétraie blottie entre entre deux parcelles clôturées pour aller se réfugier plus loin dans une pinède en régénération.
Après quelques jours hors de la Normandie, retour en forêt avec une belle proximité avec ces deux jeunes chevreuils et cette bichette. Entre ces deux affûts un cerf traverse l'allée forestière.
