En cette fin d'année, dans les villes, les lumières des fêtes attirent les humains comme les papillons de nuit sont attirés par la lueur des lampadaires. Les animaux n'ont pas cette tentation, leur seule quête est de se nourrir et de trouver un espace de quiétude dans la forêt.
Les grands cervidés sont très prudents en cette saison, si l'absence de végétation dans cette ambiance hivernale permet de les voir de loin, ils peuvent aussi nous repérer rapidement.
Les petites pattes sont plus présents en ce début de mois de décembre, certains n'ont pas encore perdus leurs bois.
Difficile de trouver des périodes de temps plus calme, sans pluie et sans vent ces dernières semaines. Les très rares sorties permettent toutefois de voir des cervidés très dispersés en cette période.
Après un soleil matinal aux couleurs de l'automne, ce sera les jours suivants un temps très humide lui aussi indicateur de l'automne.
L'invité d'honneur est Patrick Lebreton ; accompagnés de collègues photographes :
Françoise LECOINTE, Salomé MOKBEL, Michèle PETER, Agnès VIDAL
Patrice AUTIN, Stéphane AVENEL, Patrick BLANFUNE, Gérard BEAUDOUIN, Patrick COURTIN, Gilles DEMAREST, Bruno GAVOUYERE, Bruno HAMELET, Philippe MOISAN, Mathieu MOUGIN, Christian PUJOL, Fabrice SEGUIN, Jean-Jacques THOMAS, Thomas VERGER et Gérard DOUCIN Sculpteur
L'activité reprend un peu en cette fin septembre avec un cerf qui semble handicapé avec son œil droit a demi fermé et ensanglanté, il y a encore des biches en chaleur comme celle-ci qui est passée à la souille luisante de boue humide.
L'observation des biches très dispersées en cette période de brame sont plus rares à observer que les cerfs qui recherchent ces dames en parcourant leur secteur.
Une tête bizarde pour ce cerf avec une perche droite qui se dédouble, avait-il un trophée similaire l'année passée ?
En fin de soirée une biche sur la plaine, attentive à un cerf en lisière de la parcelle boisée avant que la nuit enveloppe définitivement la forêt.
Après la présence des deux amis, c'est en fin de soirée trois cerfs qui se manifesteront chacun leur tour, les deux premiers avec une biche et un faon, le plus grand un peu plus tard lancera ses appels pour après un tour dans une régénération, reviendra avec une biche. La suite continuera fort tard dans les sous-bois en course poursuite avec des raires puissants qui envelopperont la pénombre de la forêt.
En cette mi-septembre, le brame est à son apogée sur le secteur et les grands cerfs lancent des raires cachés dans le sous-bois, un jeune cerf sort sur la clairière se restaure, il est rejoint par un autre jeune cerf. Ils vont aller côte à côte. Le dix lancera même un petit raire pour répondre à ses ainés. Ils passeront l'un à ma droite, l'autre à ma gauche. Dans la sombre futaie, les brames s'amplifient annonçant une chaude soirée (à suivre)
