Le crachin dit normand, donne une atmosphère de sérénité et
de quiétude à la forêt ce matin. Est-ce dû à la musique des gouttes d’eau sur
les feuilles, à la vision presque irréelle des sous bois en l’absence de lumière
solaire. C’est dans ces conditions qui ne sont pas optimums pour la
photographie (les ISO resteront dans des valeurs hautes), que je vais me poster le long de cette clairière. Une première
chevrette traverse celle-ci pour aller se mettre à l’abri sous un hêtre. Une
autre chevrette suivra plus tard, son ventre arrondi est annonciateur de prochaines
naissances ? Elle se restaura longtemps et s’ébrouera plusieurs fois avant
de se réfugier sous un autre hêtre. Entre temps un chevreuil se montre aussi,
grignote des feuilles le long de la clairière puis restera figé et transi au
milieu de l’espace découvert trente minutes avant de pénétrer dans le sous
bois.
Un proverbe dit que la pluie du matin n'arrête pas le pélerin. Je constate qu'il n'arrête pas non plus les coureurs des bois.
RépondreSupprimerIl me semble que je reconnais trois choses dans ta série : la première chevrette, le brocard et l'endroit auquel les petits cervidés semblent bien fidèles.
Un coup de cœur pour la séquence "ébrouage".